Découvrez nos productions agricoles dans le Haut-Rhin

Au sein du GAEC du Lindenhof, nous produisons principalement du lait. Nous cultivons des prairies, du maïs, du blé, de l'orge et du soja entre le Sundgau et le territoire des 3 frontières. Les récoltes servent principalement à l'alimentation de nos animaux et également à l'alimentation humaine.

Cette ferme est le résultat d'un travail depuis des générations. En 2002, 6 agriculteurs ont fait le choix de s'associer pour créer le GAEC du Lindenhof. Depuis des changements ont eu lieu, et les associés actuels sont au nombre de 5 : Pierre, Pierrette, Jonathan, Charles et Angélique. 

C'est une ferme en polyculture élevage, insérée dans le paysage d'Hagenthal-le-haut. Nous livrons notre lait à la coopérative Ermitage, et vendons les céréales que nous n'auto-consommons pas à des entreprises et coopératives du territoire.

Notre histoire

L'histoire débute en 2000, lorsque les Frères Pfendler sont contactés par le Maire de Hagenthal-le-haut qui projette un lotissement avec l'entreprise SOVIA à moins de 100m de l'exploitation, située alors au centre du village. La proximité de la ferme avec ce projet pose un problème. Surgit alors la question qui fût la même pour bon nombre d’agriculteurs au cours des 25 dernières années : la sortie de leur exploitation hors du village. La commune, Sovia et le GAEC Pfendler engagèrent donc une discussion qui a mené au choix du site et donc à la décision de construire.

Parallèlement d'autres agriculteurs avaient déjà l'habitude de travailler ensemble, notamment par le biais de CUMA comme Anita Klein qui avait repris la ferme de sa famille à Wentzwiller. Jean-Marie Simon et Juvénile Kuentz qui avaient respectivement leurs exploitations à Bettlach travaillaient déjà avec Pierrette Litzler, à la tête de la ferme Aman de ses parents à Hagenthal-le-bas, qui devait mettre son exploitation aux normes et souhaitait également sortir du centre du village. Son mari Jean-Marc Litzler qui travaillait alors en Suisse et cultivait les terres de ses parents souhaitait devenir agriculteur à temps plein. Enfin, Frédéric Fuchs qui venait d'obtenir son baccalauréat Agricole a profité de l'occasion pour s'installer sur une exploitation en polyculture-élevage.

Il est évident que la collaboration d'autant d'associés nécessite l'élaboration d'un système et d'une communication clair et précis. Avec le temps certains associés ne se sont plus senti à leur aise avec ce système et ont quitté le GAEC. D'autres ont dû le quitter pour raison de santé et bien entendu pour prendre leur retraite bien méritée.

Récemment 3 jeunes se sont installé avec Pierrette et Pierre : Jonathan Menweg, Charles Schmitt et Angélique Pfendler.

Grâce à ce GAEC la passion du métier d’agriculteur se perpétue.

vue aerienne lindenhof

L'évolution de l'agricuture et le choix du GAEC

L'agriculture évolue sans cesse. Après la seconde guerre mondiale la France et l’Europe se retrouvaient en pénurie alimentaire. On ne parle là pas de famine, mais du poste de dépenses n°1 dans le budget des ménages. L’Europe a donc mis en place une politique productiviste en matière d'agriculture. À peine quelques décennies plus tard en France l'objectif était atteint : produire des aliments en quantités suffisantes permettant de nourrir la population tout en limitant les coûts afin de ne pas empiéter sur la capacité de consommation des ménages. L'utilisation d'engrais, de produits phytosanitaire et de machines s'est donc largement généralisée pour atteindre cet objectif.
La main d’œuvre agricole quant à elle ne cesse de diminuer, forçant les agriculteurs qui restent à agrandir leur ferme et à faire de lourds investissements.

À la fin des années 80 l'opinion publique ne se satisfait plus de la situation et dénonce un manque de respect de l'environnement. Les agriculteurs conscients de l'importance de la qualité de leur produit et de préservation de l'environnement modifient leur pratique culturale accompagnée par la PAC européenne. Mise en place de bandes enherbées le long des courts d'eau, implantation de prairies sur les parcelles avec un fort risque d'érosion, rotation de cultures, réduction de doses d'engrais et produits phytosanitaire, ect...

Aujourd'hui alors que le nombre d'agriculteurs décroit toujours (1.5 million en 1970 contre 400 000 en 2020), de nouveau défis se profilent. Maintenir une productivité en quantité et en qualité, préserver l'environnement et la biodiversité, développer l'agriculture de précision, s'adapter au changement climatique, se diversifier pour répondre à des problématiques environnementales : production d'énergie, gestion des déchets, ect...

  • S'unir pour faire face aux réalités économiques.
  • Faire face ensemble à la charge de travail qui augmente et la main d’œuvre qui diminue et arriver à se dégager du temps libre.
  • Diversifier ses activités en laissant l’occasion à chacun de se spécialiser en fonction de ses qualités
  • Eviter l'isolement et pouvoir s'appuyer les uns sur les autres

Entre plaine et sundgau

Hagenthal-le-haut perché à 375 mètre d'altitude est un petit village Alsacien de 650 habitants situé entre les collines du Sundgau et la plaine des trois frontières. 

Sa proximité avec la suisse (5 km) et l'Allemagne (20 km) lui a permis de se développer et de proposer à ses habitants un lieu proche des villes et de leurs offres d'emploi tout en gardant un pied dans le monde rural.

La présence de nombreux vergers, aujourd'hui en déperdition sur la commune l'a épargné des remembrements et lui donne un aspect cultural tout particulier : de petites parcelles parsemées d'arbre.

Un village entouré de valons et aux sols majoritairement argilo-limoneux. 

Un village agricole depuis des siècles, il comptait plus d'une quarante d'exploitations il y a 50 ans et en compte 3 en polyculture-élevage aujourd'hui.

 

Que cultivons nous ?

Au GAEC du Lindenhof, nous exploitons 370 hectares, pour une partie en propriété et une autre en location. Nos parcelles sont situées sur plusieurs communes du Haut-Rhin dont la plus éloignée est Froeningue à 40 km de l'exploitation. Ce parcellaire a conduit les associés du GAEC à penser leur assolement non pas à la parcelle, mais à des groupes de parcelles pour limiter les déplacements. Ainsi, nous devons nous adapter à tous les types de sols que nous rencontrons et ne pas nous cloitrer dans un seul mode de culture. Nous cultivons de manière raisonnée des céréales et les prairies de notre exploitation.

Maïs

Nous apprécions cette plante pour son potentiel agronomique et sa pluralité d’utilisations : alimentation humaine, alimentation animale, biocarburant, applications industrielles « renouvelables », chimie végétale.

Notre maïs est non-OGM.

Nous cultivons 170 ha de maïs dont 80 pour l'alimentation de notre troupeau (ensilage et farine de maïs) et 90 destinés à la vente en grain.

Notre maïs est commercialisé par des entreprises ou coopérative qui permettent de nombreux débouchés pour ce dernier : alimentation animale, semoulerie, amidonnerie ou encore biocarburants

Le Blé

Le blé tendre est la céréale la plus cultivée en France, nous l'aimons pour la beauté de ses épis et sa paille.

Notre blé est non-OGM.

Nous cultivons 45 ha de blé dont 10 pour l'alimentation de notre troupeau (ensilage) et 35 destinés à la vente en grain. Nous ramassons sa paille pour l'alimentation de nos animaux et leur litière qui fera un bon fumier pour fertiliser à nouveau nos champs.

Notre blé est vendu au moulin Jenny de Hésingue et commercialisé par des entreprises ou coopérative qui permettent de nombreux débouchés pour ce dernier : meunerie, alimentation animale, amidonnerie ou encore biocarburants.

Le soja

Nous aimons cette plante originaire d'Asie qui ne ressemble à aucune autre et qui présente des atouts environnementaux et culturale puisqu'elle ne nécessite pas d'apports en azote.

Notre soja est non-OGM.

Nous cultivons 22 ha de soja destinés à la vente en grain.

Notre soja destiné à l'alimentation humaine et est commercialisé par la coopérative CAC pour la productions de soyfood (boissons, dessert,...)

Orge d'hiver

Bien connu pour être une composante indispensable de la bière. Elle est la 3ème céréale la plus cultivée en France.

Notre orge est non OGM.

Nous cultivons 22 hectares d'orge. La majeure partie est destinée à l'alimentation de notre troupeau (broyée). Nous ramassons sa paille pour la litière de nos animaux. Lorsque la récolte est bonne, nous vendons l'excédent à des entreprises des alentours pour l'alimentation animale. 

Avoine de printemps

L'avoine est une céréale issue d'Asie, mais installée depuis de nombreuses années en Europe, pour l'alimentation animale et humaine notamment dans le porridge écossais. 40% de sa production en France est utilisée en ferme.

Notre avoine est non OGM.

Nous cultivons 2 hectares d'avoine et utiliserons les graines comme semence d'engrais vert après les récoltes de blé et d'orge. Nous ramassons sa paille pour la litière de nos animaux.

 

Les prairies

En parlant de prairies, nous regroupons les prairies naturelles (en place depuis plus de 5 ans) et les prairies temporaires (implantée pour moins de 5 ans dans la rotation de culture). Elles font partie intégrante du paysage français. 

Nous les apprécions pour leur valeur fourragère et les récoltes qui se font plusieurs fois dans l'année qui nous permettent d'épandre notre lisier.

Les prairies de fauche nous servent à faire du foin et du regain, mais également de l'ensilage pour nos animaux.

Nous avons également de nombreuses pâtures, appréciée par nos génisses et vaches taries de mars à novembre.

Nous profitons de 110 hectares de prairies.

Qu'elevons nous ?

L'activité principale de notre exploitation est la production de lait. C'est donc tout naturellement que nous élevons des vaches laitières ainsi que leur suite. Les membres du GAEC accordent une grande importance au bien-être animal, à la qualité de l'alimentation et à la préservation de l'environnement. Récemment, nous avons commencé une nouvelle activité avec de l'élevage de poules pondeuses et de poulet de chair en plein air destinés à la vente directe.

NOS ANIMAUX

Les poules pondeuses

Nous élevons 200 poules pondeuses à l'année en plein air lorsque la situation sanitaire nous le permet. Elles vivent dans un poulailler paillé le long du court d'eau à qui longe la ferme pour nous donner de bons oeufs.

Elles sont nourries avec un aliment garanti sans OGM et sans antibiotiques.

Les poulets

Nos poulets arrivent à l'âge d'un jour du Couvoir de la Solitude à Bréchaumont. Ils grandissent dans nos poulaillers par bandes de maximum 200 poulets. C'est seulement à l'âge de 5 semaines qu'ils pourront sortir en plein air.

Ils sont nourris avec un aliment garanti sans OGM et sans antibiotiques.

Les vaches

Les vaches vivent toutes dans notre étable avec leurs congénères. Pour celles en lactation, elles sont au nombre de 200.

Celles qui n'en produisent pas sont dites taries. Ces 40 vaches sortent l'été dans nos pâtures pendant environ 2 mois.

Ils sont nourris avec les fourrages produient sur la ferme et des aliments garantis sans OGM.

Les veaux

Pour produire du lait nos vaches donnent naissance à un veau par an. Ces petits sont nourris au lait pendant 2 mois puis aux fourrages. Ils vivent dans des niches collectives de 5 places à l'extérieur avant de rejoindre les box paillés de l'étable.

Ils sont nourris avec le fourrage et foin produit sur la ferme.

Les génisses

Les génisses (femelles qui n'ont pas encore donné naissance à un veau) grandissent dans l'étable de leurs 2 mois à leurs 2 ans, âge où elle donneront naissance à leur premier veau. En été, elles pâturent dans nos prairies à partir de l'âge d'un an.

Elles sont nourries avec le fourrage et foin produit sur la ferme.

Les taurillons

Nous avons fait le choix d'élever nos mâles pour les engraisser à la ferme. Ils vivent sur des aires paillées jusqu'à l'âge de deux ans avant d'être vendu pour la boucherie.

Ils sont nourris avec le fourrage produit sur la ferme.

LES VACHES

Suite au regroupement de plusieurs élevages, notre troupeau est composé de deux races bovines que nous apprécions tout particulièrement. De manière générale, nous adorons les vaches : elles sont dociles, curieuses et très loin d'être bêtes. Elles vivent en troupeau et n'aiment pas être seules. La vache apprécient le calme et la routine.

La montbéliarde

La race Montbéliarde est originaire de la région de Franche-Comté. Elle est reconnue pour sa robe blanche tachetée de marron. Elles sont réputées pour leur lait de qualité, riche en matières grasses et en protéines, ce qui en fait une race très prisée pour la production de fromages. Les Montbéliardes sont également des animaux rustiques, bien adaptés aux conditions climatiques difficiles de notre région. Enfin, ce sont des animaux dociles et faciles à manipuler, avec une pointe de caractère ce qui en fait des animaux de choix pour les exploitations laitières.

La Prim'Holstein

La Prim’Holstein est une race de grande taille, facilement reconnaissable à la couleur de sa robe pie noir, parfois pie rouge. Elle a été sélectionnée pour devenir la race laitière par excellence : elle est très précoce, et affiche les meilleures productions en lait, mais également en matière protéique comme souhaité par la filière. La Prim'Holstein est une version optimisée de la vache laitière, elle s'adapte à tous les milieux et ses capacités corporels permettent une valorisation optimale des fourrages pour faire du lait.

 

La vie d'une vache

(en théorie)

Sa naissance

Après 9 mois dans le ventre de sa mère la petite génisse nait dans la ferme du Lindenhof.

Les éleveurs s'assurent qu'elle va bien et lui apportent les premiers soins (désinfection du nombril). Au bout de 20 minutes à peine, la voilà qui marche pour aller têter sa mère.

Après avoir passé 24h avec sa mère et bu le très important colostrum, elle est placée dans un box individuel où elle sera chouchouté par les éleveurs qui lui apprendront à boire le lait dans le sceau.

Ses premiers mois

Dès qu'elle aura compris comment boire son lait sans l'aide de l'éleveur, elle sera emmener en niche collective avec 4 autres veaux de son âge. Elle profitera de l’extérieur. Tous les matins les éleveurs lui emmèneront du lait et elle pourra manger librement du foin et de la ration sèche préparée par les associés du GAEC. Au bout des deux mois et après une baisse progressive de la quantité de lait apportée. Elle sera totalement servrée.

Elle grandit...

Après son sevrage, la voilà dans l'étable entourée de tous ses congénères. Elle va désormais se nourrir d'ensilages produits sur la ferme, et toujours de foin. Elle va évoluer et son logement avec elle, passant de box en box s'adaptant à sa taille. 

à partir de ses 1 an elle pourra sortir au prés durant l'été. 

Après un an et un mois, elle fera la rencontre d'un taureau pour la saillir lorsqu'elle en aura envie pour devenir plus tard une vache laitière.

Son premier veau

9 mois après la rencontre avec le taureau, la génisse mettra bas de son premier veau toute seule ou avec l'aide des éleveurs si besoins.

Elle passera 24h avec son petit et s'assurera qu'il la tète. 

Le lendemain, elle ira pour la première fois en salle de traite. Un moment qu'elle peut redouter, mais où l'éleveur la rassure. Au Lindenhof, une petite salle de traite est spécialement aménagée pour les vaches qui ont besoins de soin particuliers comme elle. Elle y passera quelques jours avant de rejoindre les autres vaches.

Ses premiers litres de lait

Elle est désormais une vache et va se nourrir d'une ration tout spécialement préparée pour elle à base d'ensilage, grains et foin. Elle ira à la traite tous les matins et tous les soirs. 

2 mois après son vêlage et lorsque le moment sera propice, elle sera inséminée artificiellement par Angélique pour avoir un deuxième veau dans 9 mois. Cette insémination est nécessaire pour qu'elle continue à produire du lait, autrement la production de lait s'arrêtera au bout d'un an. 

Sa fin de lactation

Arrivé au 7ème mois de gestation, la vache va arrêter de donner du lait. Les éleveurs vont donc la tarir pendant 2 mois. Elle sera mise au pré pour se reposer et se préparer à sa prochaine lactation. Au bout de ces deux mois, elle donnera naissance à un nouveau veau et le cycle reprendra plusieurs années.  

Lorsque ce cycle ne sera plus possible, elle sera engraissée et vendue pour sa viande.

que produisons nous ?

Le lait 

Nous produisons du lait garanti sans OGM qui est entièrement revendu à la coopérative Ermitage. Notre lait est transporté à Clerval, la laiterie la plus proche, où il sera transformé en fromage à raclette. 

Ermitage produit de nombreux autres fromages que vous pouvez découvrir sur leur site. 

Vous pouvez retrouver les fromages Ermitage dans notre magasin !

Les céréales

Nos céréales sont en partie revendues et pour l'autre consommé par nos animaux.

La viande

Nous vendons des taurillons et vaches après les avoir engraissés pour la boucherie.

Nous produisons également de la viande de poulet.

Vous pouvez retrouver la viande de poulet dans notre magasin !

Les Oeufs

Les poules nous offrent de bons œufs tous les jours.

Vous pouvez retrouver les oeufs dans notre magasin !

Les fruits et légumes

Pierrette chouchoute son verger à Hagenthal-le-bas pour produire de belles pommes. Elles seront ensuite transformées en jus pour une partie d'entre elles.

Nous produisons également des pommes de terres, oignons et courges pour la vente directe.

Vous pouvez retrouver les fruits et légumes dans notre magasin !

L'électricité

Grâce à la micro-méthanisation mise en place fin 2022, la GAEC produit de l'électricité qui est totalement revendue. 

Les toits des bâtiments de l'exploitation sont couverts entièrement de panneaux solaires.

Un magasin à la ferme

Depuis 2023, la Ferme du Lindenhof propose ses produits dans le magasin aménagé à la ferme.

Vous pouvez y retrouver : des œufs, du poulet entier ou en morceaux, des pommes de terres, des oignons, des fruits, du jus de pommes, des légumes livrées par la SARL du Pfaffenbach et les bières de la brasserie du Réservoir de Oltingue.

Adresse :

53 rue du Lindenhof,

68220, HAGENTHAL-LE-HAUT

Horaires d'ouverture

Jeudi

16 h 00 - 18 h 30

Samedi

09 h 30 - 12 h 00

Pour toute commande, vous pouvez adresser un mail à contact@lindenhof.fr ou contacter le 03 89 68 59 77

Au marché de Leymen le vendredi

16h00 - 19h00

La production d'électricité

La micro-méthanisation

Suite à l'installation de 3 jeunes agriculteurs sur la ferme, les associés ont décidé de diversifier leurs activités en installant une unité de micro-méthanisation de Biolectric afin de produire de l'électricité à partir du lisier. Beaucoup moins impressionnante que la méthanisation que l'on connaissait jusqu'alors, la micro-méthanisation s'adapte à la taille de l'exploitation. Elle est alimentée par du lisier frais tous les jours. Ici les associés ont décidé d'installer une 60 KW ce qui lui permet de couvrir les besoins en énergies de 90 familles. Rien à voir avec une plus grande unité de méthanisation, mais déjà pas mal pour des excréments !

Elle a été mise en route en décembre 2022 et l'électricité produite est réinjectée dans le réseau.

Le lisier frais est pompé et envoyé directement dans le digesteur ou il sera chauffé à une température constante (39-42°). Le méthane qui s’en dégage est envoyé vers notre container technique et passe dans un moteur à combustion qui entraîne une génératrice. Cette opération nous permet d’obtenir à la fois de l’électricité et de la chaleur. En fin de cycle, le lisier traité devient digestat, plus fluide et inodore, idéal pour fertiliser prairies et cultures.

source : https://biolectric.be/fr/nos-installations/

L'énergie photovoltaïque

Tous les toits de la ferme sont couverts par des panneaux photovoltaïques afin de produire de l'électricité qui est réinjectée dans le réseau.

En 2023, des panneaux vont être installés sur les deux hangars récemment construits afin d'utiliser cette énergie pour l'auto-consommation de la ferme.

Visite à la ferme

Le Savoir Vert Alsace

En 2023 Angélique a suivi la formation de l'association Savoir Vert des agriculteurs afin de proposer des visites à la ferme aux élèves de maternelle et école élémentaire.

Le principe est de proposer à l’enseignant une visite à la ferme d’une demi-journée ou d’une journée dans le cadre d’un projet pédagogique.

À la ferme du Lindenhof, les animations proposées sont :

Du veau à la vache

De la vache au lait

Si vous êtes enseignants et qu'une visite à la ferme vous intéresse, ou que vous souhaitez plus de renseignement, vous pouvez nous contacter par téléphone ou e-mail.

 

Accéder au site du Savoir Vert

 

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Vous avez des questions ?

Chemin du Lindenhof
68220 Hagenthal-le-Haut

  

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